Jules César dans la guerre des Gaules remarque la lenteur du cours de la Saône, il écrit : “Son cours est d’une incroyable lenteur, au point que l’œil ne peut juger du sens du courant”. C’est une rivière paisible autrefois traversable par de nombreux gués que des aménagements successifs ont submergés afin de la rendre navigable.
Lire plus
L’érosion des berges à la suite des crues laisse parfois apparaître des vestiges notamment des pointes de flèches taillées. Ces découvertes, fortes en émotion, poussent à la rêverie, essayant d’imaginer le mode de vie des hommes de cette époque, un autre but pour nos balades.
En effet, vers la fin de l’âge du Bronze aux environs de moins 1200 à 900 avant notre ère le lit mineur de la Saône au sud de Chalon sur Saône abritait déjà sur plus de 16 km des implantations humaines particulièrement denses. Les quatre années de fouilles archéologiques à Ouroux (1978-1982) ont permis de remonter une riche collection d’objets en bronze et en céramique y compris les vestiges d’une roue en bois remarquable. ( En savoir plus : Louis Bonnamour : Archéologie du lit mineur de la Saône : les recherches en chalonnais ).
Cliquez sur une photo pour accéder à la galerie.